Santé des plantes Informer les jardiniers amateurs pour une meilleure protection
Les nouvelles connaissances en biologie des plantes et des bioagresseurs permettent de se passer de pesticides, sans mettre en danger les végétaux des jardins et espaces verts. Encore faut-il qu’elles soient accessibles au plus grand nombre.
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La Société nationale d’horticulture de France (SNHF) a organisé une série de conférences en ligne sur la protection des plantes fin janvier et début février 2021. Au programme, les effets de la mondialisation des échanges et des changements climatiques, le biocontrôle et la lutte biologique intégrée, ou encore comment composer avec les adventices.
Si l’institution organisait déjà ce genre d’événements en présentiel avant le début de la pandémie, leur tenue en ligne touche désormais un auditoire plus large et réparti dans toute la France.
Plus de 400 personnes participaient au premier des webinaires organisé le lundi 25 janvier après-midi.
Des végétaux en bonne santé, l’affaire de tous
À destination des acteurs professionnels, des enseignants et élèves, mais aussi des jardiniers amateurs, les interventions s’adressaient au plus grand nombre. La santé des plantes est, après tout, l’affaire de tous. Si le secteur de l’horticulture et du paysage a un rôle important à jouer dans la surveillance des risques phytosanitaires et le respect des bonnes pratiques, les jardins des amateurs ne sont pas à négliger de par leur nombre et leur pluralité. Une meilleure connaissance de leur part peut éviter, par exemple, l’introduction de plantes invasives ou de nouveaux ravageurs. De plus, avec l’extension de la loi Labbé, ils ne peuvent désormais plus utiliser de produits phytosanitaires (hormis ceux tolérés en agriculture biologique).
La protection des plantes est un concept en pleine évolution. « On est passés d’une protection des plantes un peu violente à de la gestion », rappelle Michel Javoy, conseiller horticole, Jardiner autrement – SNHF, en introduction de la série de webinaires. Et cette gestion demande de l’observation et des connaissances.
Dans l’une des interventions, Inès Turki, chargée de projet SNHF, a par exemple détaillé la réalisation d’un diagnostic de terrain.
Dans une autre, Maryse Friot, présidente de la Société d’horticulture de Touraine, s’est intéressée aux pratiques culturales...
Si les interventions étaient, dans ce cas précis, parfois moins adaptées à des acteurs professionnels, il est à parier que la SNHF continue ce genre d’interventions à distance afin de toucher un public large, qui inclut les jardiniers amateurs.
Léna HespelLes interventions sont disponibles sur la chaîne YouTube de la SNHF et sur son site Internet.
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